L’agression sino-communiste des îles paracel viêtnamiennes (la guerre pour la paix)

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Description

INTRODUCTION
En 1949, en accédant au pouvoir à Pékin, les dirigeants actuels de la République Démocratique Populaire de Chine ont apporté un souffle nouveau à la révolution prolétarienne mondiale.
Cinq ans après, Tchou-En Lai a été follement acclamé à Genève et à Bandoeng comme le plus grand défenseur de tous les temps des peuples opprimés. Mais il s’en est suivi deux affrontements armés sino-indiens et la République Démocratique Populaire de Chine est aujourd’hui l’ennemi public numéro un de l’Inde. Trop de différences séparent ces deux pays, et Mao et Tchou n’ont pu invoquer les cinq principes de coexistence pacifique convenus en 1954 entre eux et Nehru pour sceller l’amitié sino-indienne naissante. L’Inde s’est rapprochée de l’Union Soviétique et ce rapprochement indo-soviétique menace maintenant la paix et la sécurité de la Chine.
Depuis 1949, la République Démocratique Populaire de Chine a été le protecteur inconditionnel du Viêt-Nam du Nord communiste. Mais en 1974, elle a ignoré le Viêt-Nam du Nord en s’attaquant aux Iles Paracel viêtnamiennes. En « lâchant » le Viêt-Nam du Nord, elle a en même temps amorcé un large mouvement de rapprochement avec la Thaïlande, la Malaisie, l’Indonésie, la Birmanie, Singapour, les Philippines, c’est-à-dire avec presque tous les pays de l’Asie du Sud-Est, et avec la Corée, tout en ne cessant de ménager l’Inde et les Etats-Unis.
La démarche politique du plus grand pays « socialistedu monde n’est pas sans surprendre, car elle paraît porter atteinte à l’unité du mouvement communiste mondial et avantager apparemment les « ennemis » de la démocratie.
Mais il faut comprendre que la Chine étouffe dans ses frontières et que le danger soviétique est à ses portes. En déclenchant l’affaire Paracel et en réorientant très visiblement sa politique extérieure, elle donne l’impression de vouloir s’appuyer véritablement sur l’Inde et sur tous les pays de l’Asie du Sud-Et à la fois en vue d’un plus grand bond en avant. Il est certain qu’elle ira de l’avant ; mais dans quel sens : celui de la force ou de la mesure ? L’examen de l’affaire Paracel sera également l’examen de de conscience du peuple chinois devant les souffrances présentes de l’humanité…
Paris, le 2 octobre 1974. 10 mai 1975.
TRAN-MINH TIET.

Informations complémentaires

Editeur

Nouvelles Editions Latines

Pages

100

Dimensions

140×225

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